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Dictionnaire de la mode

Le dictionnaire de la mode

Découvrez tous les termes de la mode et de la Haute Couture, des techniques de couture, aux étoffes précieuses, des matières étonnantes à la fabrication !

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Définitions par lettre

A   B   C   D   E   F   G   H   I   J   K   L   M   N   O   P   Q   R   S   T   U   V   W   X   Y   Z

DÉFINITION H

  • Qu'est-ce qu'un chapeau HAUT DE FORME?

Haut de forme

Chapeau haut et cylindrique très en vogue au 19e siècle, qui donne une allure altière et vient compléter à merveille le costume des bourgeois. En feutre, la couture s’en est emparée et il constitue l’accessoire idéal pour quelques collections. Il est également porté par les femmes, notamment les cavalières, souvent orné d’un voile, très élégant.

  • Qu'est-ce que la HAUTE COUTURE?

Haute couture

La haute couture est le secteur professionnel dans lequel exercent les créateurs de vêtements de luxe. Aujourd'hui, elle s'organise autour de "maisons de haute couture", des enseignes pour certaines assez anciennes, auxquelles de nombreux grands couturiers ont collaboré au fil des années. Elle joue un rôle d'avant-garde et ses œuvres préfigurent la mode.

En France, d'où elle est originaire, la "haute couture" est une appellation juridiquement protégé en émanant d'un décret de 1945. Les maisons de haute couture doivent répondre à un certain nombre de critères : travail réalisé à la main dans les ateliers de la maison, deux ateliers, nombre d'employés, l'unicité de pièces sur-mesure, deux défilés dans le calendrier de la haute couture chaque année, nombre de passages par défilé (au moins vingt-cinq), utilisation d'une certaine surface de tissu. De plus, Didier Grumbachn précise que "chaque couturier postulant pour devenir membre doit être parrainé".

Le statut « haute couture » n'existe qu'à Paris.

Histoire:

"La mode est pour la France ce que les mines d'or du Pérou sont pour l'Espagne."

 

— Jean-Baptiste Colbert, ministre du roi Louis XIV au XVIIème siècle

La prééminence française dans la mode date sans doute du XVIIème siècle, époque à laquelle les arts, l'architecture, la musique et la mode de la Cour de Louis XIV à Versailles sont admirés et imités par l'Europe entière. Lorsque le chemin de fer et les bateaux à vapeur le permettent, il devient courant pour les dames de la haute société européenne de faire le voyage à Paris pour y acheter vêtements et accessoires. Les tailleurs et les modistes français ont alors la réputation d'être les plus talentueux, et leurs créations sont les plus recherchées.

Rose Bertin, marchande de modes, peut-être considérée comme l'une des premières grandes personnalités de la haute couture française. En 1770, cette jeune créatrice de mode ouvre sa maison de couture à l'enseigne "Le Grand Mogol" dans la rue du Faubourg-Saint-Honoré, à Paris ; une audace rare dans un univers d'entrepreneurs essentiellement masculins. Introduite auprès de la reine Marie-Antoinette, elle s'impose rapidement comme la faiseuse de mode de la Cour, gagnant en cela le titre flatteur et envié de "Ministre des Modes" auprès de la souveraine. Sous son impulsion créatrice, la haute-couture française explose de diversité et d’invention : coiffure à la belle poule, pouf aux sentiments, chapeau feu l’Opéra, à la Montgolfier ou à la Philadelphie…

Prince des tailleurs et tailleurs des princes, Louis Hippolyte Leroy règne sur la mode française sous le Premier Empire. Fournisseur attitré de Napoléon Ier et de son épouse Joséphine de Beauharnais, il dessine et coupe les costumes de l'Empereur et de l'Impératrice pour leur sacre dans la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1804. À la tête d'une prospère et luxueuse maison de couture située rue de Richelieu à Paris (comprenant salon d’essayage, atelier, boutique), il devient le premier couturier star de son époque, refusant de vendre aux provinciales ou aux dames ne se déplaçant pas en personne chez lui dans leur propre voiture. Paris est déjà le temple de la mode avec plus de 2 400 tailleurs référencés.

 

Invention de la haute couture:

Sous Napoléon III, Paris se transforme en "la ville lumière", et son prestige attire les talents de l'Europe entière. Un jeune couturier d'origine anglaise, Charles Frederick Worth (1826–1895), s'installe dans la capitale française. Après un premier apprentissage auprès de la maison Gagelin, il ouvre sa propre maison de couture rue de la Paix, à proximité de la renommée place Vendôme. Innovant et original, il introduit de nouvelles pratiques commerciales: c'est la naissance du défilé de mode sur mannequin vivant (alors appelé sosie) et du concept de "collection", également mis en œuvre dans les grands magasins naissant comme Au Bon Marché d'Aristide Boucicaut (surnommé "Au Bonheur des Dames"). La légende, ses nombreuses inventions, et l'auto-promotion agressive de Charles Frederick Worth lui fait par la suite s'octroyer le titre de "père de la haute couture", bien qu'il ne fût ni le premier, ni le seul, à œuvrer dans l'univers de la haute couture parisienne. Worth crée en 1868 une Chambre syndicale de la confection et de la couture pour dames et fillettes, destinée à protéger ses membres contre les copies, où la distinction entre couture et confection n'est pas clairement établie. En 1911, l'organisation prend le nom de Chambre syndicale de la couture parisienne. Mais dès les années 1880, le terme de "haute couture" est établi.

En 1914, les sœurs Callot, Paul Poiret, Jacques Worth, Jeanne Paquin, Louise Chéruit, Jenny Sacerdote, Paul Rodier et le soyeux Bianchini-Férier forment le Syndicat de défense de la grande couture française, dont Paul Poiret prend la présidence, suivi par Georges Dœuillet, avec pour objectif de défendre leurs modèles contre les copies non autorisées. Dans une "profession de foi" adressée au New York Times en 1915, Poiret fustige en particulier les méthodes des "acheteurs américains".

Les générations suivantes de la haute couture française incluent Jean Patou, Madeleine Vionnet, Lanvin, Gabrielle Chanel, Schiaparelli, Balenciaga ou Dior.

À partir de 1947, la haute couture vit son second "âge d'or".

Au milieu des années 1960, un groupe de jeunes stylistes apparus dans le sillage de Christian Dior créèrent leurs propres maisons parisiennes. Les plus célèbres sont Yves Saint Laurent, Pierre Cardin, André Courrèges et Emanuel Ungaro. Plus tard au XXème siècle apparaissent notamment Christian Lacroix, Jean-Paul Gaultier ou Thierry Mugler : dans les années 1980, après une longue période de déclin, la haute couture retrouve son dynamisme.

Aujourd'hui, la haute couture n'est plus l'activité essentielle, en termes économiques, pour la dizaine de grandes maisons parisiennes qui la pratiquent encore. D'abord parce qu'elle n'est pas rentable: les exigences de ce métier (travail long, réalisé à la main dans des ateliers français, etc) ont pour conséquence des prix inabordables au commun des mortels. Certaines robes se négocient plus de 100 000 euros.

Cette activité permet de faire subsister nombre de fournisseurs, dont l'entreprise est généralement artisanale et ancienne, à l'instar du brodeur Lesage ou du plumassier Lemarié. Élisabeth Ponsolle des Portes du Comité Colbert souligne par qu'ailleurs qu'"il me paraîtrait normal que la haute couture soit considérée pour ce qu'elle est: un patrimoine français détenu par des artisans d'excellence".

Mais si elle n'est pas rentable, la haute couture sert de vitrine pour diffuser l'image de marque des maisons, ce qui leur permet de commercialiser du prêt-à-porter vers une clientèle plus large ainsi que, de plus en plus, des accessoires et des parfums, deux activités extrêmement rentables. Certaines maisons sont connues pour avoir poussé à l'extrême cette logique de la licence et du merchandising, comme Pierre Cardin, dont le prestige dégringola rapidement, le surnombre et la mauvaise qualité des produits portant sa griffe dévalorisant peu à peu le prestige de sa marque.

Enfin, depuis les années 1960, la scène de la mode s'est internationalisée, et les clientes ont pris l'habitude de prêter attention également aux créateurs de prêt-à-porter de New York ou de Milan, Paris conservant cependant son rôle de capitale de la mode.

Collections:

Chaque année, deux collections haute couture sont présentées au travers des défilés de mode inscrits dans le calendrier officiel de la Fédération française de la couture du prêt-à-porter des couturiers et des créateurs de mode. La présentation des collections printemps/été se déroule durant le mois de janvier de l'année correspondante, et celle des collections automne/hiver au début du mois de juillet pour la saison de l'année suivante. La France est historiquement la première à avoir organisé ces défilés, suivie de l'Italie.

Organisation:

La Chambre syndicale de la haute couture est de nos jours l'une des trois composantes de la Fédération Française de la Couture du Prêt-à-Porter des Couturiers et des Créateurs de Mode, créée en 1973 et présidée par Didier Grumbach jusqu'en 2014, qui compte une centaine de membres au total ; on trouve au sein de cette fédération la Chambre pour le Prêt-à-Porter des Couturiers et des Créateurs de Mode créée en 1973 également, pour le prêt-à-porter féminin, et celle de la Mode masculine datant de la même année. Cette dernière chambre, composée de 35 membres, est présidée par Thierry Andretta de chez Lanvin. La Chambre Syndicale du Prêt-à-Porter des Couturiers et des Créateurs est dirigée par Ralph Toledano. Par ailleurs la Fédération française de la couture est adhérente de la Confédération française des métiers d’art, qui existe depuis 1947.

L'École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne15, située maintenant rue Réaumur à Paris, est fondée en 1927 et a vu passer en son sein nombre de couturiers prestigieux comme André Courrèges, Yves Saint Laurent, ou Valentino, ainsi que la génération plus récente comme Alexis Mabille, Julien Fournié, Stéphane Rolland ou Maxime Simoëns.

Ateliers:

À partir d'un croquis ou d'un moulage sur mannequin du couturier, les créations sont réalisées dans un atelier. Les maisons de haute couture disposent traditionnellement de deux ateliers: un de "flou" et un de "tailleur": le "flou" pour les matières fluides, permettant de réaliser robes du soir ou de cocktail; le "tailleur" pour les vêtements structurés comme les manteaux, vestes, pantalons, jupes droites. Ces ateliers peuvent être composés de quelques personnes, et jusqu'à une centaine pour certaines maisons comme Dior.

  • Qu'est-ce qu'un HOODIES?

Hoodies

Terme anglais qui désigne un vêtement sportswear récupéré par la mode hip-hop, et qui consiste en un pull en coton épais à capuche avec des cordons coulissants, fermé par une fermeture éclair ou s’enfilant par le cou, possédant une poche « kangourou »  sur le ventre.

Houppelande
  • Qu'est-ce qu'une HOUPPELANDE?

Une houppelande était un vêtement formant le haut d'un costume habillé, masculin ou féminin, du 14ème ou 15ème siècle. C'était une sorte de robe de chambre, parfois courte, parfois longue, avec de très longues manches pouvant tomber jusqu'au sol. Une encolure droite et montante la tenait assujettie au cou. Elle était ajustée de corsage et resserrée à la taille par une ceinture.

La nature du costume déterminait la longueur de la houppelande.

Pour se rendre au bal, elle était courte, si courte qu'elle couvrait à peine le haut des cuisses. Pour les majordomes, les valets ainsi que pour les vêtements de chasse, il était de mise qu'elle tombe jusqu'au dessus du genou. Les houppelandes longues étaient portées pour les réceptions ou la promenade.

Ce vêtement était aussi régulièrement orné de nombreuses décorations. Elles avaient pour objectif de montrer le prestige et la gloire de l'individu portant la houppelande. L'extérieur est orné de perles, de broderies ou d'étoffes précieuses. L'intérieur pouvait être doublé de satin, de velours, de laine ou encore de fourrure animale.

  • Qu'est-ce que l'HYDROPHILIE?

Hydrophilie

Un composé hydrophile (du grec ὕδωρ (hydro) "eau", et φιλέω (phileo) "aimer") est un composé ayant une affinité pour l'eau et tendance à s'y dissoudre. Il est également ionique.

Il peut être soluble dans l'eau (hydrosoluble) ou les solvants polaires. La cellulose (coton), très hydrophile, est insoluble dans la plupart des solvants du fait de sa forte cohésion. Le savon, amphiphile, se dissout à la fois dans l'eau et l'huile, ce qui explique son pouvoir détergent.

Un composé hydrophile est typiquement polaire. Cela lui permet de créer des liaisons hydrogène avec l'eau ou un solvant polaire. Il renferme au moins un groupe fonctionnel tel une amine, un alcool ou une cétone.

Certaines molécules hydrophiles ne se dissolvent pas; elles peuvent former un colloïde.

  • Qu'est-ce qu'un tissu HYDROPHOBE?

Tissu hydrophobe

L’hydrophobie (du grec υδρο, hydro= eau, et Φόϐος, phóbos = répulsion) caractérise les surfaces qui semblent repousser l'eau. En réalité, il ne s'agit pas d'une réelle répulsion, mais plutôt du fait que l'eau étant une molécule polaire, elle a une très nette attirance préférentielle pour les autres molécules polaires, ce qui va amener ces molécules à s'assembler entre elles et former des billes qui semblent être repoussées par les molécules non polaires avec lesquelles elles n'ont pas une aussi forte affinité, alors qu'en réalité, ce sont les affinités entre les molécules polaires qui chassent vers l'extérieur de ces billes, les molécules qui n'ont pas la même affinité avec elle - un peu de la même façon que le poids de l'eau chasse du milieu, les corps moins denses qui n'ont pas la même capacité que les molécules d'eau à être attirés par la gravitation. Ici, les molécules non polaires sont chassées vers la surface des billes formées par les molécules polaires.

Quand les molécules non polaires sont immergée dans une masse polaire sans surfaces proches vers lesquelles elles peuvent s'échapper, elles vont alors être repoussée dans une direction préférentielle dépendant de la gravitation. Les molécules non polaires qui comme l'huile dans l'eau, sont moins denses que les molécules polaires,

 

vont être repoussées vers la surface, alors que les molécules plus denses comme le mercure, vont couler, et les molécules de densité similaires à celles du milieu polaire, vont éventuellement rester en suspension (émulsion) si leur concentration n'est pas suffisante pour qu'elles soient repoussées les unes vers les autres et forment des billes de plus en plus grosses. Ceci va se traduire par la non solubilité des molécules apolaires dans le solvant polaire, menant à une ségrégation de l'objet vis-à-vis du solvant (ou inversement). Des molécules comme les alcanes sont hydrophobes.

Il est également intéressant de noter que dans les solvants polaires comme l’eau, de nombreux corps de la chimie minérale, pour être solubles, doivent pouvoir s'ioniser, c'est-à-dire se scinder en deux ions chargés positivement et négativement, qui vont se lier séparément avec les molécules d'eau. Et si les attractions au sein de la molécule sont trop fortes pour que le solvant puisse l'ioniser, elle sera alors également insoluble et précipitera.

  • Qu'est-ce que le style HYPE?

Hype

Style avant-gardiste, toujours en avance sur la mode, que ce soit dans les vêtements, les idées, la conception, la fabrication, les matières utilisées.

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