Les boutons de veste
L'Art du bouton
Nos boutons en matériaux écologiques sont fabriqués à travers un système de production qui combine des produits et procédés environnementaux sans produits chimiques et sans résidus, préservant les ressources naturelles.
Le principal avantage des matériaux naturels est leur qualité solide et résistante. Et en même temps, ils ont la délicatesse d'être des matériaux authentiques nés dans la nature.
Toutes les matières naturelles que nous utilisons proviennent de déchets inutiles auxquels nous redonnons vie avec l'avantage d'être biodégradables et non polluantes.
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Les matériaux naturels de nos boutons
Nos boutons en Corozo
La noix corozo ou tagua (Ta-goo-ah) est utilisée pour sculpter des figurines, tourner des boutons et fabriquer d'autres accessoires de mode est la graine d'un palmier tropical, une espèce scientifiquement connue sous le nom de phytelephas macrocarpas. Le nom de cette espèce dérive des racines grecques <phyton> et <elephas> signifiant respectivement plante et éléphant, en référence à la très grande taille des deux, le fruit et ses graines, et également en référence à la grande similitude que l'ivoire d'éléphant conserve avec l'endosperme blanchâtre de ces noix étonnamment polyvalentes. On sait que d'autres variantes de Phytelephas poussent dans les mêmes régions que les Macrocarpas; cependant, leurs graines se comportent de manière moins homogène et la teinture résulte moins cohérente.
Le fruit est gros, d'environ un pied de diamètre, brun moyen à brun foncé et entièrement recouvert d'épis durs. Il est composé de grappes de graines en forme de cône, chacune contenant en moyenne 5 à 6 cavités qui finiront par être inondées d'un liquide blanchâtre. Ce fluide se consolidera en une substance blanche très dure (endosperme), sous l'effet d'un processus long et complexe impliquant une activité enzymatique récurrente. Les phytelephas poussent largement dans le nord-ouest de l'Amérique du Sud, à partir du nord du Pérou, dans tout l'Équateur et la Colombie, et dans le sud du Panama. Leur habitat est très bien défini: ils ont besoin d'un terrain bâclé pour que l'eau lave les racines du palmier; l'altitude varie de 250 m (800 ft) à un peu plus de 1000 m (3000 ft) au-dessus du niveau de la mer, généralement des chaînes de montagnes côtières (cerros); se trouve normalement en étroite relation avec d'autres formes de paumes, arbres et buissons de taille moyenne (zones ombragées); des colonies denses se trouvent dans les zones de collision des collines et de formation des cours d'eau.
Le tagua peut être transformé en un nombre infini de beaux objets, car il résiste à la plupart des formes de mécanisation. Peut être coupé, pressé, chauffé, brûlé, laserisé, blanchi, teinté et poli pour des finitions extraordinairement brillantes. Moins poreux que l'ivoire, son aspect final peut être porté à des résultats à couper le souffle. Idéal pour les boutons et autres accessoires, ainsi que pour la haute joaillerie et d'autres applications.
Nos boutons en Corne
D’où provient la corne utilisée pour les boutons de couture ?
L’Homme utilise la corne depuis très longtemps, à la fois en Orient mais aussi en Occident. Son utilisation ne se limite pas aux boutons de couture mais touche une grande variété d’objets: du peigne au manche à couteau ou encore des montures de lunettes aux embouchures d’instruments.
Les origines principales de la corne
La corne est dans tous les cas d’origine animale. La grande majorité de la corne utilisée dans la création d’objet provient d’ongles ou de sabots, de mammifères donc (souvent des chevaux). La matière n’est pas utilisée de façon brute. Elle nécessite quelques étapes de mise en forme avant de pouvoir être taillée, notamment une mise à plat qui consiste à chauffer très fortement la corne.
Les substituts les plus utilisés de nos jours
Cette mise en forme nécessaire est une des raisons qui ont vu apparaître des substituts à la corne. On pense notamment aux différentes matières plastiques, comme la galalithe (la "pierre de lait") découverte à la fin du 19ème siècle. Cette dernière est particulièrement peu coûteuse et facile à réaliser. Couplé à une non-exploitation animale et au fait que certaines matières plastiques sont biodégradables, la corne s’est raréfiée et est devenue une matière spécifique.
Qu’est-ce que la corne véritable ?
Outre les substituts à la corne, il faut distinguer la corne véritable des autres types de corne. La corne véritable correspond à la version la plus pure de la corne.
Origine et utilisation de la corne synthétique
On parle également de corne synthétique, qui est une version esthétiquement similaire à la corne véritable mais sans provenance animale.
Quelles couleurs pour la corne des boutons de couture ?
Les boutons en corne remontent principalement au XIX° siècle en France à une époque où les premières manufactures françaises de boutons furent créées. A la base, la corne provient d’une protéine animale qui constitue les onglons des animaux: bœufs, chevaux, buffles... Elle était alors importée d’Amérique du Sud.
De nos jours, il s’agit principalement des cornes des bovidés quand on se réfère à l’art du bouton. En couture. La corne étant très dure, elle nécessite un travail de chauffage, de bain et de polissage et parfois de sculpture ou de gravure pour le façonnage des boutons utilisés en couture notamment.
Les couleurs de la corne
La corne naturelle est une matière qui se travaille avec art et perfection. Ce savoir-faire relève de nos jours d’artisans implantés en France dans le Jura, mais aussi à Madagascar où au Japon. La couleur de la corne varie selon son origine animale. Chez les bovins, une charolaise aura une corne blonde et claire, une Montbéliarde une teinte brune comme la couleur de la corne de buffle du japon ou du zébu de Madagascar.
Corne noire ou blonde
La couleur sombre comme le brun ou le noir de la corne est souvent considérée comme la plus pure et la plus noble. A contrario, la corne blonde, parfois translucide est très appréciée en Allemagne et en Asie. C’est sans doute parce que la corne regorge de mille et une nuances de couleurs !
Qu’est ce que la corne noire ?
Quand elle est noire, la corne provient le plus souvent de la pointe du bovidé. Du coup, la corne noire peut sembler plus noble parce que cette partie est pleine et fine et donc plus noble à transformer en manches de couteaux ou en boutons.
Pourquoi une corne blonde ?
On fait référence à la corne blonde quand elle provient d’une race de bovidés spécifiques ou plus simplement quand il s’agit de la base ou du milieu de la corne. C’est aussi parce que cette partie de la corne est creuse et large qu’elle permet plus facilement le façonnage, une taille en plaque ou encore des bains bouillants qui la rendent plus malléable.
Comment se travaille la corne pour les boutons de couture ?
La corne est travaillée et façonnée par les hommes depuis l’origine des temps. Cette matière issue d’une protéine animale dispose de nombreuses techniques pour être transformée en objets de la vie quotidienne comme les peignes, les manches de couteaux ou encore les boutons de couture. En France, la corne est essentiellement travaillée dans le Jura.
Quel outillage et quelles méthodes de travail de la corne ?
Le travail de la corne est avant tout un travail artisanal dès lors qu’il s’agit de bel ouvrage. L’outillage requit pour le travail de la corne fait appel à des machines de coupe, de tournage, de polissage et de gravure en plus de bains bouillants pour façonner de nouvelles formes comme celle des boutons ou des bijoux. avec un art du geste précis pour créer de beaux objets en corne.
Outillage pour travailler la corne
La plus délicate des étapes de l’outillage de la corne réside sans doute dans son contact avec l’eau chaude qui la ramollit et la déforme pour mieux la mouler. C’est parce que la corne est très sensible à l’eau bouillante mais cette étape est aussi très importante pour lui donner des formes originales.
Quels outils pour le travail de la corne ?
La corne brute de bovidé se travaille à partir de meules pour l’écrouter où de scies robot pour la découper en plaques mais aussi pour la polir grâce à une meule de flanelle !
Les méthodes de travail de la corne
Pour la corne, il y a autant de méthodes que d’artisans et d’outils selon le souhait de la façonner entre manches de couteaux, coupelles, vases ou boutons de couture….
Nos boutons en Nacre
D’où provient la nacre utilisée pour les boutons de couture ?
La nacre a été utilisée depuis l'antiquité pour valoriser un vêtement ou une coiffure, pour ses merveilleuses irisations, nuances changeantes naturelles. Les boutons en nacre sont tout à fait naturels et trouvent une multiplicité d'applications: de la chemiserie aux vestes homme et femme.
La nacre australienne est la principale source de matière première pour les boutons en nacre et elle constitue également la typologie la plus luxueuse qu'il faut puiser pour la production de boutons de qualité, objet des soins les plus minutieux.
Les origines principales de la nacre
Les boutons en nacre sont extraits de la nacre australienne, coquille bivalve de grandes dimensions qui renferme les plus grandes et les plus prestigieuses perles cultivées dans le monde; ces dernières sont cultivées depuis les années 1950 dans plusieurs zones, principalement les zones nord-occidentales de l'Australie.
L'épaisseur de l'huître utilisée pour la production de boutons en nacre peut atteindre à certains endroits jusqu'à 35 millimètres, et plus l'épaisseur de la coquille en nacre est élevée, plus la perle qu'elle contient est grande et de qualité. Pour des raisons analogues, plus la coquille en nacre que l'on utilise pour la fabrication de boutons est grande et épaisse, plus le résultat final de la production elle-même sera de qualité. Etant donné qu'à l'intérieur de chacune des coquilles en nacre les épaisseurs sont variables, la production de boutons elle aussi ressentira cette différence d'épaisseurs et donc le fait de pouvoir bénéficier d'un certain nombre de boutons à l'épaisseur identique confèrera au vêtement une valeur ajoutée pratiquement inégalable.
Toujours pour la création et la production de boutons en nacre, on utilise la nacre de Tahiti laquelle a un grand effet et donne un résultat final de qualité. Il s'agit d'huîtres à lèvres noires appartenant à l'espèce Pinctada margaritifera, cultivées principalement dans les lagunes des atolls de la Polynésie française, plus communément appelées "huîtres tahitiennes". La nacre des coquilles bivalves de Tahiti se trouve parmi les meilleures pour la production de boutons parce qu'elle est beaucoup plus épaisse que d'autres en quelque sorte analogues, mais difficilement comparables, comme les coquilles "Akoya" ou "Rivershell" (coquille d'eau douce).
Les boutons en nacre de Tahiti ont de merveilleuses nuances changeantes dans tous les tons du gris, mais aussi du blanc, de la fumée de Londres à celui plus argenté clair et irisé.
On associe également les boutons en troca au mot boutons en perle.
En réalité, le troca n'est pas une véritable nacre, n'étant pas une coquille bivalve à mollusque. En effet, il appartient à la famille des coquilles pour ainsi dire "à pagure", mais il possède toutes les caractéristiques opalescentes de la nacre. Le troca est une coquille conique d'un gastéropode qui vit sur les côtes de l'Indonésie - dans celles qui autrefois étaient appelées "mers du sud" - ainsi que sur celles occidentales de l'océan indien (Erythrée et Soudan), qui se prête particulièrement à la production de boutons. La partie brillante, donc celle du devant du bouton, correspond à celle "habitée" par l'animal.
Le dos des boutons en nacre porte toujours un résidu, dit "croûte", qui correspond au revêtement externe de la coquille et il peut être blanchâtre et rosé ou bien plus foncé ou verdâtre en fonction de la zone géographique d'origine. Le troca est légèrement plus mat que la nacre et il se prête donc à de vastes applications. Quand il est grand et bien travaillé, le résultat n'a rien à envier aux boutons les plus prisés en nacre véritable.
La nacre a été utilisée depuis l'antiquité pour valoriser un vêtement ou une coiffure, pour ses merveilleuses irisations, nuances changeantes naturelles. Les boutons en nacre sont tout à fait naturels et trouvent une multiplicité d'applications: de la chemiserie aux vestes homme et femme.
Nos boutons en Bois
Foules d'essences disponibles, des plus simples au plus nobles: buis des régions champenoises ou de Franche-Comté et du Jura, thuya et olivier du sud de la France où plus à l'est avec le chêne de Turquie, en passant par des continents plus lointains et des essences exotiques: palissandre, macassar, ébène...
Le bois est de très loin la matière la plus agréable au toucher avec la nacre et peut être légèrement parfumé.
Nos boutons en Cuir
Sur une pochette ou pour la fermeture d'un cabas, le cuir apporte une note mode à vos vêtements en agneau réalisés sur mesure.
À coudre sur un sac à main ou sur un pantalon chic, les boutons en cuir sont des accessoires tendance et élégants.
Les différents modèles
Le plus souvent rond, le bouton de cuir se décline dans différentes nuances. Noir, marron chocolat, beige ou blanc, il comprend un œillet discret sur sa partie inférieure, qui ne laisse pas voir de trous ni de fil.
C'est cette particularité qui lui confère son aspect chic et habillé.
Lisse ou quadrillé comme le fameux bouton "duffle-coat", la surface du bouton en cuir s'adapte au style de votre vêtement ou de votre sac.
Pour un manteau, les gros boutons à large diamètre permettent de fermer le vêtement et servent aussi de décoration.
Pour un sac à main style besace, le cuir apporte une nuance élégante et décontractée à la fois.
Conseils et astuces
Le cuir est une matière noble et délicate. Vérifiez les conditions de lavage en machine pour ne pas détériorer les boutons en cuir de votre vêtement ou de votre sac avant de les passer au lave-linge ou de les apporter au pressing.